Espaces Extérieurs


Continuez l’expérience...

A l’extérieur du musée, découvrez du matériel d’artillerie et de défense, mais également l’Airborne Wall, un lieu de recueillement unique auquel il vous est possible de contribuer.





Airborne Wall

Afin de rendre hommage aux hommes ayant combattu au cours de la Seconde Guerre mondiale, nous avons créé l’Airborne Wall, un mémorial dédié aux troupes aéroportées. Inauguré en juin 2014, l’Airborne Wall est déjà composé de près d’une centaine de pierres commémoratives posées en l’honneur d’un de ces hommes.

Vous aussi pouvez apporter votre pierre à l’édifice. Chaque pierre coûte 275 €. Ce montant couvre l’achat d’une pierre, la gravure et le placement. Une petite partie restante est versée à la Carentan Historical Foundation.

Posez votre pierre en l’honneur du soldat de votre choix*, en remplissant le formulaire disponible ci-dessous :

*Soldat membre des troupes aéroportées ayant combattu pendant la seconde guerre mondiale avec une unité aéroportée en Europe (ou attaché à une unité aéroportée), ou ayant largué des parachutistes au combat en tant qu’élément des Troop Carrier Group.


VOTRE PLAQUE COMMÉMORATIVE

Dans les champs ci-dessous, indiquez vos coordonnées puis le texte que vous voudriez voir figurer sur votre pierre. 5 lignes de 27 caractères maximum chacune, la ponctuation et les espaces comptant comme caractères.
  • * Tout les champs ci-dessus sont obligatoires pour l'envoi de ce formulaire



Canon allemand de 88 mm

Ce canon de 88 mm de fabrication allemande fut l’une des pièces d’artillerie les plus utilisées par les unités antiaériennes allemandes pendant la bataille de Normandie. Redoutés des Alliés à cause de leur cadence de tir élevée, leur longue portée et la précision de leurs tirs antiaériens (environ trois fois plus puissante que leurs propres armes), ces canons équipaient également certains blindés allemands et causèrent de nombreuses pertes.
Récemment repeinte, cette rare pièce originale est visible à l’extérieur du musée.



Char

Char Stuart M5

Ce char léger américain Stuart M5 fut fabriqué entre 1942 et 1944 et occupa principalement une fonction de reconnaissance sur le terrain.
Le 7 juin 1944, le char #12 du 70th Tank Battalion fut détruit juste devant la maison historique. L’équipage sera tué et le chef de char restera suspendu pendant plusieurs jours à la tourelle de l’engin, donnant par la même occasion à cet endroit le légendaire nom de Dead Man’s Corner ou Carrefour de l’Homme Mort.
Ce char Stuart, visible devant le Dead Man’s Corner Museum, est la réplique exacte de celui détruit en juin 1944.



1st ESB Road Marker Memorial

Ces panneaux furent élaborés à la demande du Colonel Caffey, Commandant de la 1st Engineer Special Brigade sur Utah Beach le 6 juin 1944, afin d’honorer ses 43 hommes tombés au combat lors de la Campagne de Normandie, entre juin et août 1944.

Pvt. Serge DANEL

De son vrai nom Serge Djeniladze, Serge Danel est né le 20 mars 1911 à Ekaterinoslav en Ukraine et émigre aux Etats-Unis le 2 août 1923 ; il sera naturalisé américain le 13 décembre 1938.
Versé à la 3207th Quartermaster Service Company, 1st ESB, pour l’Opération Overlord, le Pvt. Danel débarque sur Utah Beach avec les premières vagues d’assaut au matin du 6 juin 1944.

Serge Danel sera tué par un tir allié le 9 juin 1944 lors d’une patrouille dans les environs de Carentan. Il repose au Cimetière américain de Colleville-sur-Mer (Plot C, Row 10, Grave 18).



Porte belge ou barrière Cointet

Aussi surnommée « élément C » (ou C-Element), cette barrière de défense fut tout d’abord utilisée par l’armée belge lors de l’invasion allemande. Les Allemands s’approprièrent ce système de défense et en installèrent le long du mur de l’Atlantique, notamment en Normandie. Une fois accrochées les unes aux autres, les portes belges formaient une ligne de défense efficace sur les terrains dépourvus d’obstacle naturel. Les Américains, quant à eux, décidèrent de découper ces défenses pour ensuite les fixer sur les chars lors de la « bataille des haies » en juin et juillet 1944. Les blindés avaient alors la capacité d’enfoncer les haies plutôt que de les écraser, et n’étaient donc plus autant exposés aux tirs ennemis.
Visible à l’extérieur du musée, cette porte belge est l’une des cinq dernières au monde.